Février est là : êtes-vous vraiment honnête

avec vous-même ?

Une femme détendue s’étire à son bureau, un café à côté d’un carnet où est écrit « Hello February ! ». À droite, le mot « BREAK » est formé avec des lettres en bois, évoquant la nécessité de faire une pause et d’écouter ses besoins. L’idée derrière cette image ? Février est le moment idéal pour être vraiment honnête avec soi, ralentir le rythme et accorder à son corps et son esprit le repos qu’ils méritent

Le temps file souvent,  plus vite qu’on ne le voudrait.

Janvier vous a-t-il laissée sur les rotules ?

À l’aube de février, une question s’impose : comment vous sentez-vous, là, maintenant ?

  • Fatiguée mais vous continuez quand même ?
  • Vous dites “oui” alors qu’intérieurement, tout en vous crie “non” ?
  • Vous ressentez une charge mentale qui s’accumule, mais vous vous dites que cela va passer ?

Si vous prenez quelques secondes pour vraiment y répondre,  la vérité peut être brutale.

Vous avez peut l’impression de devoir vous sur adapter en permanence.

Si vous attendez secrètement que quelqu’un vienne enfin vous dire : “Stop. Vous avez le droit de souffler.”

Vous allez attendre longtemps car personne ne le fera à votre place. C’est à vous d’appuyer sur pause.

 

Trop gentille ou trop manipulable ? Là est la vraie question.

Si vous êtes du genre à dire « oui » par habitude, à vous excuser de déranger ou à vous effacer pour éviter le conflit, vous n’êtes pas seule.

Fabien Olicard, mentaliste et auteur du livre Votre temps est infini, explique dans son ouvrage sur la manipulation positive que certains jouent sur notre besoin d’être aimée ou utile pour obtenir ce qu’ils veulent.

🔎 Robert Cialdini, psychologue et spécialiste de l’influence, a mis en évidence 6 grands principes de manipulation qui nous poussent à agir contre nos propres intérêts :

  1. La réciprocité : « Je vous ai aidé, vous me devez bien ça. »
  2. L’engagement : Une fois que vous avez dit oui une fois, il est plus difficile de dire non ensuite.
  3. La preuve sociale : « Tout le monde le fait, pourquoi pas vous ? »
  4. L’autorité : « C’est comme ça qu’on fait d’habitude. »
  5. La rareté : « C’est votre seule chance ! »
  6. La sympathie : « Allez, soyez sympa… »

Si vous vous reconnaissez dans ces situations, c’est que votre envie de bien faire vous joue des tours. Et cette gentillesse, si précieuse, devient alors un piège qui vous éloigne de vos propres besoins.

 

Le prix à payer quand on ne pose pas ses limites

Ne pas poser ses limites, ce n’est pas juste une question de fatigue.
C’est un engrenage qui peut vous emmener très loin dans le malaise intérieur.

  • Fatigue chronique : Toujours répondre aux attentes des autres sans jamais vous écouter vous vide littéralement de votre énergie.
  • Stress et anxiété : Plus vous ignorez vos besoins, plus votre corps vous le rappelle sous forme de tensions, d’angoisses, de sommeil perturbé.
  • Perte de confiance en soi : À force de ne pas vous affirmer, vous finissez par ne plus savoir ce que VOUS voulez vraiment.
  • Frustration et ressentiment : Quand on donne trop sans recevoir, l’irritation s’installe. Vous vous surprenez à être agacée par les autres… alors que c’est vous qui n’avez pas osé dire non
  • Burn-out ou épuisement émotionnel : À force de tirer sur la corde, elle casse. Et cela ne prévient pas.

Ce n’est pas une fatalité. Mais c’est à vous de choisir d’en sortir.

 

3 clés pour poser vos limites sans culpabiliser

  1. Repérez les demandes qui vous épuisent
    Avant de répondre à une sollicitation, demandez-vous :
  • Est-ce que j’en ai envie ou est-ce que je me sens obligée ?
  • Que se passerait-il si je disais non ?

Si la seule raison de votre “oui” est la peur de décevoir, alors il y a un problème.

  1. Apprenez à dire non avec assurance
    Dire “non” ne signifie pas être égoïste, mais se respecter autant que l’on respecte les autres.
    Remplacez “Je ne peux pas, désolée…” par “Ce n’est pas possible pour moi en ce moment.”
    Remplacez “Peut-être…” par “Je préfère décliner, merci de penser à moi.”
  2. Fixez-vous des règles claires
  • Définissez vos priorités et tenez-les. Ce n’est pas négociable.
  • Faites des pauses, même quand tout semble urgent. Rien ne l’est autant que votre santé mentale.
  • Entourez-vous de personnes qui respectent votre espace. Ceux qui insistent quand vous dites non n’ont pas leur place dans votre vie.

 

Et maintenant, que choisissez-vous ?

🔥 L’audace, ce n’est pas d’en faire toujours plus. C’est d’oser dire STOP quand il le faut.

💡 Vous voulez en parler ? Vous sentez que vous avez besoin d’un vrai coup de pouce pour vous affirmer et poser vos limites ?

🛑 Le respect de soi commence aujourd’hui. Et il commence par vous.