Quand Ton Dos Crie « Stop » :

Comment Rester Actif en Gérant la Fatigue

Maux de dos, stress savoir écouter les alertes du corps

Il y a quelques semaines, des douleurs sont venues frapper à ma porte sans prévenir, accompagnée de son amie proche : l’épuisement physique et mental. C’est un de ces moments où tout semble s’effondrer d’un coup. Pas d’alerte, pas de panneau de signalisation. Juste ce poids sur les épaules, cette sensation que même se lever devient une mission impossible. Ce qui était autrefois une routine facile — bouger, créer, travailler, danser — s’est transformé en un parcours du combattant.

Mon dos, qui me soutenait vaillamment jusqu’ici, a soudainement tiré la sonnette d’alarme. Une douleur lancinante, que je pensais passagère en mai, a fini par me conduire chez l’ostéopathe. Un rendez-vous chez le médecin a suivi, puis une séance de radiologie pour vérifier ce qui se passait vraiment. Verdict : tension musculaire intense et le besoin impératif de repos.

Écouter son corps et la fatigue mentale

Le repos. C’est le mot qu’on m’a répété à chaque rendez-vous. « Vous devez vous reposer. » Facile à dire, n’est-ce pas ? Mais comment se reposer quand tout en moi crie l’envie de bouger, de danser, de chanter ? Comment accepter l’injonction de ralentir quand une furieuse envie de sentir la vie vibrer en soi grandit ?

Je me suis retrouvée dans cet espace ambivalent, tiraillée entre deux forces contraires. D’un côté, mon corps qui me suppliait de ralentir, et de l’autre, mon esprit, avide de mouvement, de légèreté, de joie. C’est un étrange paradoxe : vouloir se reconnecter à l’énergie et à la vitalité tout en étant accablée par la fatigue.

En tant qu’expert en gestion du stress, j’ai souvent conseillé aux autres de prendre du recul et de s’écouter. C’est une chose de donner des conseils, c’en est une autre de les appliquer à soi-même. J’ai donc décidé de ne pas choisir un camp, mais d’écouter les deux besoins. Certains jours, je me suis accordé de vrais moments de repos, où je m’enfonçais dans le canapé avec un livre ou simplement ne rien faire du tout. Et d’autres jours, j’ai laissé cette envie irrésistible de bouger m’envahir. Mais doucement, à mon rythme.

Les bienfaits des promenades en forêt

Pendant cette période, une autre source de réconfort et de rééquilibrage m’a aidée : la marche, et plus précisément les promenades en forêt. Il y a quelque chose de profondément apaisant dans le fait de marcher entouré par les arbres. Plusieurs études ont démontré les effets bénéfiques de la nature sur la santé mentale et physique. Une étude japonaise de 2010 a révélé que marcher dans une forêt peut réduire les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, de près de 16 %. Les chercheurs ont également observé une diminution de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle chez les participants après seulement 30 minutes de marche en forêt.

Un autre rapport de l’Université de Stanford a montré que marcher dans la nature réduisait les pensées négatives récurrentes de 29 % par rapport à une marche en milieu urbain. C’est exactement ce dont j’avais besoin : me déconnecter de cette spirale de fatigue mentale tout en reconnectant avec des sensations simples, authentiques, et apaisantes. Marcher me permettait de bouger, de respirer profondément, tout en respectant mon corps.

Retrouver l’énergie par le mouvement et la musique

Tout en alternant entre ces marches apaisantes et les jours de repos total, j’ai progressivement retrouvé une énergie nouvelle. Je n’ai pas sauté dans une séance de sport intense, mais j’ai dansé, dansé jusqu’à sentir les endorphines inonder mon corps. La musique a été un moteur incroyable dans ce processus.

Trois morceaux, en particulier, ont joué un rôle clé dans ce retour à la vie :

  1. Malo – Pause : Cette chanson m’a rappelé la nécessité de m’accorder un moment de pause, de prendre du recul pour mieux avancer. L’intensité douce de la mélodie m’a permis de me reconnecter à moi-même sans pression.
  2. Soprano – Dingue Dingue : Ce titre, plein de peps et de folie, m’a redonné cette envie de bouger sans réfléchir. Danser comme une enfant, sauter, et simplement me laisser porter par la joie.
  3. Queen – Don’t Stop Me Now : Évidemment, ce classique est une véritable bouffée d’énergie. Impossible de rester immobile quand cette chanson démarre. Freddie Mercury me fait sentir invincible à chaque fois.

C’est en écoutant ces deux envies, celle du repos et celle de la vitalité, que j’ai progressivement retrouvé une bonne énergie. Ce n’était pas un retour à 100 % du jour au lendemain, mais plutôt un équilibre, un dialogue constant entre ce dont mon corps avait besoin et ce que mon cœur désirait.

Reconnecter avec la vie, un pas à la fois

Aujourd’hui, je continue mes promenades en forêt, même si je vais beaucoup mieux. Elles sont devenues un rituel apaisant, un moment de calme dans ce monde qui bouge à cent à l’heure. La nature, la musique et l’écoute de mon corps ont été mes meilleurs alliés dans cette période d’épuisement.

Cette expérience n’a fait que renforcer ce que je n’ai de cesse de répéter la nécessité de prendre du recul face aux injonctions du quotidien. Parfois, il faut s’arrêter, observer ce qu’il se passe à l’intérieur de nous, poser des limites, et surtout poser ses besoins. Ce n’est qu’à travers ce processus que l’on retrouve sérénité et joie de vivre.

C’est exactement ce que je propose à travers mon accompagnement P’ôse : un espace pour faire un pas de côté, se défaire des « il faut », et s’autoriser à poser ses besoins et ses limites. Prendre soin de soi est la première étape pour retrouver l’équilibre, la sérénité, et surtout, la joie de vivre. Mon programme permet de se reconnecter à soi-même, d’éclaircir ses priorités et de retrouver cette énergie vitale que nous méritons tous de ressentir au quotidien.

Accompagnements | Adeline Brunet d’absophro révélatrice d’authenticité

Et toi, quelles sont tes astuces pour retrouver de l’énergie quand la fatigue prend le dessus ? Quelles sont les chansons ou les lieux qui te redonnent le sourire ?