Rentrée : comment se préserver,

poser ses limites et éviter de finir sur les rotules ?

 

Faire de son stress un allié pour retrouver la sérénité et la confiance, pour atteindre ses objectifs (professionnels ou personnels),en présentiel à mon cabinet d'Hérouville Saint Clair en visio-conférence dans toute la France

Rentrée : comment se préserver, poser ses limites et éviter de finir sur les rotules ?

La rentrée, c’est souvent synonyme de renouveau… mais aussi de surcharge. Entre les réunions qui reprennent, les mails qui explosent, les enfants à gérer, les projets à relancer, la rentrée ressemble plus à un sprint permanent qu’à un démarrage en douceur.

Et si cette année, tu faisais les choses autrement ?

Parce que l’épuisement, ce n’est pas une fatalité. Ce qui nous fatigue vraiment, ce n’est pas la rentrée en elle-même, c’est la manière dont on oublie nos propres besoins dans le tourbillon.

Alors, parlons vrai : comment se préserver, poser des limites saines, et garder ton énergie intacte?

 

  1. Arrêter de vouloir être partout à la fois

Le cerveau adore donner l’illusion qu’il peut tout gérer. Mais la réalité est différente : les neurosciences montrent que le multitâche est un mythe. Selon une étude de l’Université de Stanford, passer d’une tâche à l’autre augmente la fatigue cognitive et réduit l’efficacité de près de 40%.

👉 Moralité : chaque fois que tu dis « oui » à une demande, demande-toi : À quoi est-ce que je dis « non » en échange ?

Un exemple concret : accepter une réunion de dernière minute, c’est peut-être dire non à ton temps de préparation, ou à une pause nécessaire.

Astuce : prends un temps chaque matin pour hiérarchiser. Classe en trois catégories :

  • Essentiel
  • Important mais pas urgent
  • Accessoire

Et tiens-toi à ce plan.

 

  1. Poser ses limites sans se justifier à rallonge

On croit souvent que poser une limite, c’est être égoïste. En réalité, c’est un acte de respect – envers soi-même et envers l’autre.

Selon Marshall Rosenberg (fondateur de la Communication NonViolente), une limite bien posée n’agresse pas : elle clarifie. Elle permet à la relation de rester saine.

👉 Au lieu de dire :
« Je suis désolé(e), je ne peux pas, j’ai trop de choses à faire, vraiment ce n’est pas contre toi… »,
essaie :
« Ce créneau n’est pas possible pour moi, mais je peux à tel moment. »

Simple, direct, respectueux. Tu n’as pas à rédiger un roman pour te justifier.

Exercice concret : choisis une situation cette semaine où tu sens que tu t’épuises par peur de déplaire. Pose une limite claire, sans te surjustifier. Observe ce que ça change en toi.

 

  1. Respecter ton énergie comme un capital précieux

Ton énergie n’est pas infinie. C’est ton capital le plus précieux.
Les recherches en psychologie montrent que la fatigue décisionnelle est bien réelle : après une journée à prendre des décisions, même anodines, notre capacité à réfléchir s’effondre. C’est ce qu’on appelle l’“ego depletion” (Baumeister, 1998).

👉 Concrètement, ça veut dire quoi ?

  • Prioriser ton sommeil (c’est ton meilleur carburant cognitif).
  • Intégrer des micro-pauses (2 minutes de respiration consciente entre deux réunions suffisent à relancer l’attention).
  • Bouger : le mouvement n’est pas du luxe, c’est une nécessité physiologique.

Exercice express : toutes les 2 heures, programme une micro-pause. Éteins ton écran, ferme les yeux, prends trois grandes respirations profondes. Observe l’effet immédiat.

 

  1. Remplacer le contrôle par la conscience

On dépense une énergie folle à vouloir tout contrôler. Mais ce n’est pas possible.
Ce qui est possible en revanche, c’est d’être en conscience : apprendre à écouter les signaux de ton corps.

Les neurosciences affectives (Antonio Damasio, par ex.) montrent que nos émotions et nos sensations corporelles sont nos boussoles internes.
Fatigue, irritabilité, tension musculaire : ce ne sont pas des faiblesses. Ce sont des messages.

👉 La vraie question n’est pas “Comment je contrôle ?” mais “Qu’est-ce que mon corps m’indique ici et maintenant ?”

Exemple concret : si tu sens ton cœur s’accélérer en réunion, pose-toi une minute. Respire, observe. Tu reconnectes ton système nerveux parasympathique, celui qui favorise la récupération et la clarté.

 

En résumé

La rentrée n’est pas un champ de bataille. C’est un laboratoire : un terrain idéal pour tester de nouvelles façons de faire.

  • Hiérarchise au lieu de t’éparpiller.
  • Pose des limites claires pour préserver ton espace.
  • Recharge ton énergie comme tu le ferais pour ton téléphone (sans attendre qu’il soit à 1 %).
  • Écoute tes signaux internes plutôt que d’essayer de tout contrôler.

✨ La rentrée n’est pas censée t’user. Elle peut devenir l’occasion d’apprendre à être plus aligné, plus respectueux de toi-même… et donc plus disponible pour les autres.

Parce qu’au fond, poser tes limites, ce n’est pas un luxe.
C’est un acte de courage et de respect.
Et devine quoi ? Quand tu oses le faire, tu inspires les autres à faire pareil.

🛠️ Boîte à outils : poser ses limites sans culpabiliser

5 phrases simples pour poser ses limites

  1. « Ce créneau ne me convient pas, mais je peux à tel autre moment. »
  2. « Je comprends ton besoin, mais je ne peux pas répondre favorablement cette fois. »
  3. « J’ai besoin de temps pour réfléchir avant de m’engager. Je te donne ma réponse demain. »
  4. « Pour l’instant je ne peux pas ajouter de nouvelles tâches, mais je peux t’aider à prioriser. »
  5. « Non, ce n’est pas possible pour moi. » (Oui, un “non” peut être complet et respectueux).

 

3 exercices express pour se préserver

  • Le stop-conscience : avant de dire oui, respire et demande-toi “Est-ce que j’ai l’énergie/le temps pour ça ?”
  • La micro-pause de 2 minutes : toutes les 2h, coupe tout, ferme les yeux, respire profondément, observe ton corps.
  • Le rituel de clôture : en fin de journée, écris trois choses accomplies (même petites). Cela apaise le mental et évite de ramener le boulot à la maison.

 

1 rappel puissant

👉 Chaque “oui” que tu dis aux autres est un “non” potentiel que tu te dis à toi-même.
La vraie question, ce n’est pas “Comment faire plus ?” mais “Comment rester fidèle à ce qui est essentiel pour moi ?”